Le fooding d’été 2009: si j’avais su…

la longue file

Le fooding d’été? Trop cool, on y va! Je gardais un bon souvenir de l‘édition 2008, alors pensez-vous que je me réjouissais à l’avance de venir aujourd’hui!

Hélas, il semble bien que les dieux furent contre l’organisation de l’évènement!

Déjà, des couacs dans l’organisation: l’année dernière j’étais allée dans un Monoprix chercher un passe coupe-file. Cette année après m’être renseignée auprès du bureau du  Fooding, qui m’a confirmé la présence de ces sésames dans les Monop’, je n’en ai trouvé aucune trace dans les Monoprix St Germain des Prés et Motte Piquet. Pire, ils n’étaient même pas au courant. Je renvoie un mail au bureau du fooding, on me dit qu’ils étaient sur réservation. Ah bon? Il fallait le préciser…Sur les sites internet aussi!

– l’endroit: okay pour organiser le fooding dans un endroit aussi agréable que le parc de Saint Cloud, mais quid de l’organisation? Un malheureux plan nous guidait vaguement du métro jusqu’à l’entrée, et après vous aviez intérêt à avoir un GPS à la place du cerveau…Ou vous fier au son lointain de la musique. Idem pour ceux qui sont arrivés en voiture, beaucoup ont apparemment tourné avant de se garer. Un pauvre jeune homme était planté devant le bassin en bas du parc, sans badge indicatif pour le reconnaître, et devait guider les gens qui arrivaient à pied.

– la queue: il faisait TRES chaud. Tant mieux me direz-vous, sauf qu’attendre en plein soleil 1H30, ça commence à faire long…Car  le fooding a ouvert avec plus de 30mn de retard! Et lorsque les gens qui ont fait la queue une heure étaient presque arrivés à la grille d’entrée, le staff a eu la bonne idée de faire avancer dans une file parallèle la fin de la queue, c’est à dire les personnes arrivés il y a…10 minutes?! J’ai envie de dire: WTF!

-la cuisine: si je ne me trompe pas, le principe du fooding est de célébrer le talent des cuisiniers et de faire découvrir des associations inédites de saveurs et textures au plus grand nombre. A la place, j’ai trouvé que les plats proposés étaient bien sages et sans grande audace. Les allumettes craquantes de cancoillotte proposées par la fromagerie Quatrehomme étaient bizarres, et le « menu barbecunomique » des plus ternes. Veau grillé à la provençale, brochette de boeuf, entrecôte à la citronelle, piquet de filet de boeuf et tomates confites, marinés façon thai de Cyril Lignac (tros gros morceaux, rien d’original): mouais, c’est tout?

Seul le dessert glacé imaginé par Julie Rothhahn pour Hägen-Dazs restait intéressant. 3 variantes, j’en ai goûté une, si je me souviens bien, aux fruits rouges et poudre de macarons et biscuit rose de Reims (association glace/poudre très bonne), l’autre à la vanille (je crois) et macarons, avec confiture de lait.

Bref, je ne sais pas si je reviendrai l’année prochaine. Heureusement que le billet d’entrée (10€) est reversé à Action contre la Faim…

dessert "regardes toi dans la glace" de Julie Rothhahn pour Hägen Dazs

Mes photos sur Flickr. Et vous, qu’en avez-vous pensé?