The taste of… Paris

Blog gourmand sur la ville de Paris

Zenzoo, sans zézitation février 24, 2010

Si par un froid polaire vous avez envie de vous blottir dans un minuscule restaurant, que vous êtes avec une amie de Taiwan qui s’y connaît, et que vous atterrissez à Zenzoo, vous avez fait le bon choix!

Zenzoo veut en fait dire « zhenzhu » (珍珠) : la perle, en chinois. Le terme fait référence aux petites boules de tapioca que l’on trouve dans les bubble teas, une boisson à base de thé au lait aromatisé (chaud ou froid), si populaire à Taiwan et Hong Kong.

Personnellement je les préfère chaud, nature ou au sésame (plutôt qu’au fruit) mais après chacun ses préférences, et chez Zenzoo, le choix est grand.

On peut aussi manger : des menus complets avec plat principal (j’ai pris une marmite de fruits de mer, bien parfumée, mon amie a choisi une soupe de nouilles au boeuf), un bol de riz, deux accompagnements (condiments, raviolis, etc) et une boisson, cela pour 13 euros. L’établissement fait aussi thé de l’après-midi, l’occasion de goûter les dim sums salés ou sucrés.

Zenzoo: 13 rue Chabanais, Paris 2ème. Tel: 01 42 96 27 28. Métro: Quatre-Septembre (l3)/ Pyramides (l7,14). Site internet (très beau et complet!): www.zen-zoo.com

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珍珠奶茶, le bubble tea

 

Green Garden: un peu aigre-doux juillet 2, 2009

Potage pékinois

Potage pékinois

Un petit resto chinois entièrement végétarien (« sans oeuf et sans OGM », comme il est indiqué sur la vitrine) dans le 13ème.

Signe encourageant? Des Chinois y mangent. Signe désespérant? Le patron est à peine aimable. Devrais-je lui parler en chinois pour peut-être le dérider?

Un petit menu entrée+plat+riz+dessert à 11 euros. Soupe pékinoise, « produits maison » (sic) sauce aigre douce (i.e du tofu qui a le goût de porc), riz nature, banane/tapioca pour finir (absolument pas chinois, car ils ne mangent pas de dessert, à part des fruits!). Je conseille en plat principal le tofu du chef: comme là-bas. Mais à part ça, le patron est toujours aussi peu souriant. Une autre critique ici.

Green Garden: 20 rue Nationale, 13ème. Métro: Porte d’Ivry (l7). Tel: 01 45 82 99 54.

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Ça se passe comme ça « Chez Germaine » juin 29, 2009

Gaspacho de courgettes

Gaspacho de courgettes

Point de Germaine à l’horizon rue Pierre Leroux, mais bien un délicieux petit dîner en terrasse, dans une rue calme, au milieu de plantes. The Guardian en parlait l’été dernier, et puis, je n’habite pas loin…

Chez Germaine est donc un petit bistrot (petit est le mot, il y a très peu de tables!) qui propose un menu entrée+plat+dessert classique (voir le menu du jour ici), mais qui tient ses promesses. Gaspacho de courgettes rafraichissant, magret de canard dans de bonne proportions (i.e. pas trop, pour respecter les demandes des clientES qui font attention!) avec une sauce fruitée (il n’y avait plus de poulet au thym citron et miel ce jour-là, snif) et un fromage blanc de bonne tenue.

Un patron plein de gouaille, un petit billet de 16€, et voilà, on reviendra.

Chez Germaine: 30 rue Pierre Leroux, 75007 Paris. Te: 01 42 73 28 34. Métro: Vaneau (l10) ou Duroc (l10 ou l13). Mes photos ici.

 

Mamie Gâteaux, un salon de thé sur le mode écolier avril 7, 2009

les scones chez Mamie Gâteaux

les scones chez Mamie Gâteaux

Nous avons atterri chez Mamie Gâteaux par hasard. Ce n’était pas notre plan initial, qui devait se constituer d’un afternoon tea chez Hélène Darroze, comme promis dans un post précédent. Mais étant arrivées trop tard selon leurs standards, nous avons dû piteusement rebrousser chemin. Et là, c’est le drame: « on va où? » se demandent alors, pleines d’inquiétude, les deux blogueuses en mal de sucreries et de tchatche. Chez Lutétia? Pas d’afternoon tea m’dame. Au Bon Marché alors. Pas très convaincues quand même. Jusqu’à LA bonne idée. Mamie Gâteaux, petit salon de thé devant chez qui je passe depuis bientôt un an en me disant: « oui oui j’y vais bientôt ». Samedi dernier, donc!

Le salon est tenu par une Japonaise (Mariko Duplessis) qui l’a ouvert fin 2003 se basant sur son expérience chez le pâtissier Dalloyau à Tokyo. Sur le site, il est expliqué que l’on y sert « soupes, salades, tartes et cakes salés au déjeuner. Les pâtisseries sont résolument simples et familiales. » Vous vous installez autour de tables en bois, à proximité d’un poële en fonte et d’une vaissellière d’où pend un écriteau « la maison ne fait pas crédit ». Une vieille cocotte, des confitures maison, des bonbons artisanaux, tout est à vendre… Car Mamie Gâteaux est aussi une brocante! Tout, tout, tout vous trouverez tout pour habiller votre appartement comme une dinette.

Côté carte: des soupes, des tartes et des salades pour le sucré. Côté salé, nous avons pris un thé, un (très bon paraît-il) chocolat chaud servi dans un grand bol, accompagné d’une petite madeleine maison, et des scones. Ces derniers , servis avec du beurre et de la marmelade d’orange (aïe!) étaient très bons, mais un peu petits quand même…surtout comparés à ceux de Fortnum&Mason que nous avons vu à la Grande Epicerie juste après! Les tartes avaient par contre l’air délicieuses: celle au chocolat avait disparue au champ d’honneur, victime de son succès. Après tout il était déjà 17h30! Restait encore la tarte figue-amandes, qui aurait certainement fini dans mon assiette…si les Anglais n’avaient pas inventé les scones.

Pour accrocher son manteau. Comme à l'école...

Pour accrocher son manteau. Comme à l'école...

Mamie Gâteaux: 66 rue du Cherche-midi. Paris 6ème. Tel: 01 42 22 32 15. Métro Sèvre-Babylone (l10, 12) ou Saint Placide (l4). mamie-gateaux.com. Thé: 5€, patisseries: environ 4.5€. Déjeuner servi de 11h30 à 14h30 (15h les samedis).

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La Jacobine (comment un chocolat chaud a fait la révolution dans mon palais) mars 20, 2009

 

le chocolat aztèque et sa boule de glace vanille

le chocolat aztèque et sa boule de glace vanille

Niché au fond de la cour du Commerce Saint André, à Saint Germain, le petit salon de thé La Jacobine me faisait de l’oeil depuis longtemps. Je passais et repassais devant sa devanture, lisant et relisant le menu: brunch, chocolat chaud, tartes, crèpes, et surtout les délicieuses pâtisseries qui se laissent admirer de la vitrine. 

Je pousse finalement la porte un samedi après midi. L’endroit est minuscule (je pense qu’il faut faire un peu la queue le dimanche pour le brunch) et mignon. Je m’installe et essaie le chocolat aztèque avec la boule de vanille, pour environ 4 euros. En accompagnement, une part de tarte tatin, qui viendra avec son petit pot de crème. Comme si tout cela nétait pas déjà assez calorique! 

 

la tarte tatin
la tarte tatin

Pas de place pour les atermoiements: le chocolat est tout simplement fabuleux et épais à souhait. La boule de vanille apporte un chaud/froid très intéressant, et au moins on en a pour son argent car le chocolat est servi dans une grande tasse. La tarte tatin est bonne, mais ne laissera pas un souvenir impérissable. Par contre, à ma deuxième visite, j’ai essayé le crumble banane chocolat: divin. Pourquoi? Car j’ai eu une assez grosse part, que j’ai eu du mal à finir…et que les bananes étaient fondantes sous l’amer du chocolat. Yummy je vous dis!

 

Il ne me reste plus qu’à tester le salé (le menu propose des grosses salades servies dans des assiettes incurvées, des crèpes et des plats) ou le brunch du dimanche à €22, et le tour est joué…

La Jacobine: cour du Commerce Saint André (ou 59/61 rue Saint André des Arts), Paris 6ème. Métro Odéon. Tel: 01 46 34 15 95. Ouvert tous les jours de 11h30 à 23h30. Chocolat chaud: environ €4 et pâtisserie: environ €7.50. Brunch tous les dimanches à €22. 

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Un thali à Saravana Bhavan, Delhi février 17, 2009

p1060564Pour une fois, je vais laisser parler Wikipedia pour la définition simple et précise du thali:

« Un thali est un repas indien dont la composition diffère d’une région à l’autre. Il s’agit d’un assortiment de plats (de l’entrée au dessert) servis généralement dans de petits récipients en métal disposés sur un plateau rond, également en métal. Le prix en est généralement modeste et les plats nourrissants.

Dans le Sud de l’Inde, le plateau est remplacé par une feuille de bananier sur laquelle sont disposés directement les mets. En Inde du Nord, on utilise parfois des thalis jetables en plastique. Comme la tradition indienne n’utilise pas de couverts, on mange de fait avec la main droite.

Il existe des thalis végétariens ou non végétariens. Les deux proposent généralement du riz et du pain indien, différent selon la région (naan, chapati, roti, parathas, puris, pappadum…), un chutney (sur les photos c’est un chutney de coco), du dhal (un curry de lentilles), des légumes, de la viande ou du poisson (pour les thalis non végétariens) et un dessert, généralement à base de lait et souvent assez sucré. Dans certains restaurants, des serveurs circulent entre les tables et resservent les convives à volonté. Parfois, seuls le riz et le pain sont proposés à discrétion. »

Saravana Bhavan est un établissement peu cher et très connu pour sa cuisine de qualité et ses thalis. Il y a toujours du monde qui attend devant la porte pour rentrer, mais il ne faut pas se formaliser: il faut donner son nom au serveur et généralement en 10mn on nous trouve une table. Les thalis tournent autour de 100 à 150 Rs (autour de 2 euros) et bien que les portions soient petites dans chaque petit bol en fet, on en ressort plus que rassasié…! Les lassis (boisson à base de yaourt) sont également excellents et crémeux à souhait!

Saravana Bhavan: 46 Janpath (à côté du McDonald’s, près du magasin Central Cottage Emporium), New Delhi.

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« 活着的面条 »: un régal de « pâtes vivantes » janvier 4, 2009

logo

4 fois en un mois… Ca fait beaucoup, non? En tout cas pas pour moi: j’ai enfin trouvé un restaurant chinois typique, pas cher, qui a le même goût que les nouilles à 5 kuai que je mangeais en Chine. Son nom? « Les pâtes vivantes ».

L’endroit est d’autant plus le bienvenu qu’il fait en ce moment extrêmement froid à Paris. La buée remplit le restaurant et du dehors on ne voit quasiment pas à l’intérieur! Le restaurant, tout petit, est vite plein. Les artistes de la nouille (pas de double sens hein!) travaillent sous les yeux de tous les clients. Ils étirent, frappent, allongent, coupent, plongent dans le bouillon, mélangent, assaisonnent… C’est prêt!

Le menu est restreint (voir mes photos Flickr), du coup j’ai déjà presque tout goûté! Il y a un choix de nouilles avec ou sans soupe: soupe de nouilles au boeuf Lanzhou, nouilles sauce sésame au poulet et légumes (Sichuan), nouilles coupées à la sauce oeufs et tomates… Des plats à base de riz cotoient les plats « wok »; des entrées froides ou chaudes (les boulettes de sésame frits « tangyuan 汤圆 » sont très bonnes), des boissons et quelques desserts..Et c’es tout! Mais si tout est bon, que demande le peuple?

La première fois que je suis venue j’ai goûté aux nouilles coupées (devant vous par les maîtres ès nouille) sauce oeufs et tomates, et c’est depuis mon plat préféré du restaurant: le goût est tout simplement identique à ce que l’on trouve en Chine.

nouilles coupées sauce oeufs et tomate Lors de ma dernière visite, j’ai essayé la soupe de nouilles au boeuf Lanzhou: la viande est très tendre et le bouillon réchauffe tout le corps! La patronne est là pour veiller que tout se passe bien, et n’hésite pas à venir rajouter un peu de piment ou de vinaigre dans votre soupe si elle se sent d’humeur… « On le mange comme ça en Chine! »

Ce qui est encore plus sympathique c’est que tout le monde se parle et sympathise. Les tables sont rapprochées ce qui facilite la conversation, et l’on n’hésite pas à se conseiller tel ou tel plat, à demander ce que son voisin mange, etc…

Vive les pâtes vivantes!

faire les nouilles

Les pâtes vivantes: 46, rue du Faubourg-Montmartre, 9ème. Métro: Grands Boulevards (l8). Tel: 01 45 23 10 21. Ouvert tous les jours de 12h à 14h30 (sauf le dimanche) et le soir de 19h à 22h30.  Soupe de nouilles: 9.90 euros, plats avec riz: environ 9 euros, woks de 6.90 à 9 euros, entrées et snacks: environ de 3.80 à 5.20 euros.

Mes photos sur Flickr.

 

Le sympathique Café Léa septembre 27, 2008

Un dimanche matin, il n’y a en général pas grand chose à faire. Peut-être un petit jogging pour se donner bonne conscience, ou bien la lecture des journaux, un ménage longtemps repoussé… ou bien un réveil tardif d’une soirée bien arrosée. Quoiqu’il en soit, un dimanche pour moi ne peut se passer sans brunch. Et puis, un café à Paris n’est pas un (bon) café sans son offre « brunch », réservée dans un recoin du menu.

Près de la rue Mouffetard il y a le Café de Léa. Simple, convivial, sans chichi. Estampillé « bar à histoires » par le guide du fooding (Histoires d’amour? De bouffe? De fesses? On ne sait pas). La carte avait l’air bonne mais nous avons immédiatement craqué sur le menu du brunch. Pour 18 euros nous avions le droit à des entrées (boisson chaude, un jus de fruits, des tartines, etc), un plat selon la saison (lasagnes végétariennes, brick de chèvre à la menthe -photo-, tempura de poulet…) et un dessert (tarte tatin, fromage blanc avec son coulis ou du miel, crumble, sablé au citron…)

Nous étions assises en terrasse pour profiter des dernières chaleurs estivales. Les plats se sont succédés avec rythme, ma brick de chèvre était bien bonne mais se sentait bien seule dans son assiette (une 2nde n’aurait pas été de refus!), les tartines croustillantes, le fromage blanc frais recouvert d’un délicieux coulis de fruits rouges… Que demander de plus pour commencer la journée? Après un tel repas, nous sommes reparties explorer la rue Mouffetard et ses environs.

Café Léa: 5 rue Claude Bernard, Paris 5ème. Tel: 01 43 31 46 30. Métro Censier- Daubenton (l7). Brunch le dimanche de 12h à 16h (18 euros).

 

Le 43, nouveau restaurant franco-thaïlandais septembre 26, 2008

Le quartier de la Butte aux Cailles est comme un petit village que l’on redécouvre de temps à autre. On peut aller voir des matchs de foots dans des troquets où le prix des boissons est vraiment abordable, se payer une crèpe sur la petite place qui joint les rues des cinq diamants et de la butte aux cailles, deviser sur le prix des appartements dans le coin qui n’a pas (encore) atteint des sommets vertigineux. Il y a quelques restos « stars » dans le coin, tels que « Chez Gladines », cuisine basque et tables toujours pleines, « le Temps des Cerises » pas loin..

Logé dans ce qui était anciennement « Hansel et Gretel », le « 43 », au 43 rue des cinq diamants est un nouveau venu qui a ouvert ses portes il y a un mois et demi à peine. Il sert de la cuisine franco-thailandaise et propose un menu, certes assez restreint (environ 5 plats principaux), mais efficace. Le décor est minimaliste, dans le tons de blanc, gris et meubles en teck. Parmi les entrées proposées: un tartare de boeuf au coriandre, une soupe thailandaise aux crevettes et lait de coco, une salade de mangue verte, une verrine d’avocats et de crevettes… et les plats: poisson entier frit avec une sauce aigre-douce, des nouilles sautées aux crevettes et au tofu, un tartare de saumon (ou thon rouge) avec une sauce piquillos… Les desserts alternent entre glaces Berthillon, ananas rôti et assiette de fromage.

Les entrées choisies (tartare de boeuf et soupe thai) étaient très généreuses. Le poisson frit à la sauce aigre douce, en plat, fut la surprise du repas: chair ferme, peau craquante, sauce en abondance et riz thai vapeur servi dans un petit panier en osier. Les nouilles sautées au tofu et crevettes étaient bonnes mais un peu sèches; il manquait de la sauce (soja par exemple?). L’addition fut bien raisonnable: 65 euros pour 2 personnes (entrée, plat, dessert et un verre de kir chacun) et le personnel attentionné: la serveuse nous expliquait que le restaurant venait d’ouvrir après plusieurs mois de travaux et qu’à son grand malheur, c’était bien calme…

Il faut pourtant venir goûter ce petit « 43 »: après une période de rôdage il ne pourra que gagner en valeur et sera idéal pour un petit dîner en tête à tête: vous voulez un peu d’exotisme, mais souhaitez quand même retrouver des plats « valeur sûre » si jamais vous n’avez pas le courage de goûter à la soupe thai? L’endroit est fait pour vous.

Avant de partir j’aurais tout de même dû leur conseiller d’étoffer leur brunch: 20 euros pour une boisson chaude, un jus de fruits, 2 grandes tartines et une salade à choisir, ça fait pauvre…

Le 43: 43 rue des cinq diamants, Paris 13e. Métro Corvisart (l6). Tel: 01 53 80 35 24. Brunch samedi et dimanche midis.

 

Grannie juillet 22, 2008

Filed under: Petites adresses sans prétention — LN @ 11:40
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« Grannie, cuisine du marché selon arrivage ». C’est marqué sur la carte, au moins on est prévenu. Situé dans une petite rue du 7ème arrondissement, en face du restaurant Chez Germaine (qui sera prochainement l’objet d’un article), l’intérieur, un peu vieillot, ne paie vraiment pas de mine. Le soir où nous y étions, la table voisine était occupé par des homme d’affaires japonais qui ont fait honneur à presque chaque plat du menu.: un bon signe…

Le menu à 33 euros nous fait d’ailleurs de l’oeil: entrée, plat, dessert. Le chef s’appelle Naoto Kitamura, et il est passé par plusieurs établissements prestigieux (dont Jean Bardet à Tours) avant de s’installer au Grannie, autrefois tenu par Laurent Mugnier (ici la vieille page web, avec les prix en francs! Normal, il a vendu en 1999). Il propose une délicieuse cuisine familiale agrémentée de petites touches japonaises, pour notre plus grand bonheur. Bien sûr le menu change fréquemment, selon le marché, et aucun des plats que nous avons choisi ne nous a déçu. Au contraire tout était excellent, inventif, audacieux, et bien proportionné.

Les entrées varient entre 7 et 9 euros (soupe de melon à la mousse de chèvre, et palette de poulpe, tomate et avocat); les plats vont jusqu’à 19 euros (fondant de langue de bœuf aux herbes, émincé de dorade au feu); pour les desserts, comptez 8 euros (assiette de fromages, sorbet citron au lemoncello, mille-feuilles aux fraises, etc).

Pourtant, le chef était en mars 2008 sous le coup d’un arrêté d’expulsion pour le motif ridicule qu’il gagnait moins que le SMIC. Le critique du Figaro François Simon en a fait un article, (ici ou ici) invitant les gens à se rendre chez Grannie; idem pour Philippe Couderc du Nouvel Obs… Qu’en est-il aujourd’hui? Affaire à suivre. En tout cas au moment de sortir, c’est bien un chef japonais que nous avons vu regarder furtivement par la porte de la cuisine. Nous l’avons chaleureusement félicité.

Grannie: 27 rue Pierre Leroux, Paris 7ème. Tel: 01 47 34 94 14. Métro Vaneau, Duroc (ligne 10). Fermé le samedi midi et le dimanche. Menu différent chaque jour. Autre critique sur ce blog.